CYAN EXHIBIT 1019
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`AGADEMIE DES SCIENCES.
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`la séparation de ces territoires.» Ces espéees ne sont‘ I
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`ancien, antérieur it
`d’ailleurs pas toutes liées £1 Fhabitat montagnard.
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`la florede l’étage.équatorial montagnard (étage du Pariizari excglsa),
`‘En definitive,
`dams Ia dorsale Lorna-Man, nous parait tirer ses origines des souches suivantes :
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`r°_souche.archa*oLtrbpz'cale. farestiére, antérieure auzc disjonctions africano-malgache
`et afrz'cano-brésilienne, et non exclusivement montagnardej -
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`2° souche orophile tertiaire, 5 affinités subtempérées (0lea, Blaeria,
`. .‘.v),-et ayant
`achevé an Quatextnaire sa différenciation ‘actuelle;
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`3° souche équatoriale et tropic-ale récente;
`.4°_souche‘équator‘iq,le et tropic-ale aczuelle (espéces indifférentes :31 Paltitude).
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`‘ CHIMILE BIOLOGIQUE. — Action d'e Z’/mfle de Crevetze (Penaeus foliaceus)
`sur’le Rat blanc carencé en vitarfiz'ne
`Note C‘) de M. Runs GRANGAUD
`et M"°RJsN1%E MAss_6‘NET,‘ présentée par M; Maurice Javillier, ,
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`Les-huiles de Crustacés sont pratiquement ‘dépourvues de vitamine A et
`pauvres en carqténes [Lederer (‘)], de sorte que leur effet sur la croissance du .
`Rat blanc carencé en vitamine A est tres’ faiblé. L’hui1e de Penaeus folzbt,-eus
`que nous avons étudiée ne constituepas, £1 cet égard, une exception. Par contre;
`‘ son" action sur Peévolution des lesions de xérophtalmie s’est révéIé_e.in,attendue.V
`Pre'paratz'on de l’*huz‘le, ——_ Les cépha1o—tho_rax‘provenant de 1'“ de crevettes
`- sent vidés de leur cuntenu qu_e.1’on brbie avec du sulfate de sodium anhydre,
`.. puis ‘la inasse estépuisée par Pacétone (4oo°‘.“’, puis trois fois’ 209°” Les liquides
`d"épuisement.sont rassemblés dans une ampoule et additionnés d’eau (2‘5o““‘3),
`tpuis d’éther de pétrole e.(e3oo°“"). Aprés agitation 'et repos, la phase él’,héI:‘0'-‘K ‘
`L pétrolique est séparée et distillée sous firession réduite en atmosphere d’azote.
`Le trésidu est une huile fortenient colorée en rouge. Le.-rendement est de1’ordre
`de 5‘ d’huile;
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`Le produit obtenu a été administré a des’ rats alhinos nouryris, depuis le
`sevrage‘ £1 l’aide du régime dépourvu de‘ facteurs izitaminiques A préconisé par
`, A. Chevallier
`16‘rats du _m.éme élevage, ages _de 75 a go jours, pesant de
`60 :31 70 grammes et présentant une stabilisation de poidseremontant a [0 jours
`au moins en meme temps qu’une xérophtalmie intense, Qnt éte partages en tr.ois~
`lots.A, B, C.’ Chaqueanimal a requ 1');-1rjo\11r_e11‘ plus du regime d_e base: lot A
`(2 males, '3 femelles) :~ 90'“ d’huile; lot B (3 males, ‘2 femelles): 45“F~d’.huile;
`lot C (3Vmales, 3 femelles) : 22'“ d’huile. Parallélement, trois 1ots'D, E; F de-
`témoins, présentant des signes de carence en I;ous.tpoLin.ts comparables 5; ceux a
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`. . M ‘des precedents, recevaient chaque jour: ‘ K
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`(*) Séance'di1_3o aofit 1948.
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`-( ) Bull. Soc. Chim. bz'al., 20, 1938,_p. A567.
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`(2) G. H.» ROGER‘ et LEON BINET, Traité ‘dc Physiologie normafe etpathologique, 22,
`(supp.), p. 237.
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`s11:ANcEiDU' 13 SEPTEMrBRE.'I'g[;8.
`Lot D (2 males, 3 femelles): regime de base + 15' U. I. de vitamine A; lot."E
`(2 males, 2 femelles) : regime de base + /; U. I. de vitarnine A; lot F (3 males,
`3 femelles) 2 regime de base sans adjonetion de vitamine A.
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`Les cinq animaux du lot D ont-repris rapidement une croissance normale,
`montrant ainsi que les lesions n’avaient pas atteint un staide d’irréVersibilité.
`Ceux du lot E ont également recomniencé a grossir, mais beaucoup plus peni-
`blement et l’un d’eux a succombe au 99’ jou'r,v soit 24 jours apres avoir reeu lav
`premiere dose de vitamine. Enfin les six animaux du lot F sont morts avant le .
`1oo°jour, c’est-a—dire 15 a» 25 jours apres Papparition des premiers signes de
`-earepnce.
`Parmiv les animaux recevant _de l’huile de Crevette, seuls ceux du lot A ont
`repris rapidement une croissance normale. Pour ceux du lot B, la reprise de
`vpoids a eté beaucoup plus paresseuseet trois d’entreeux sont morts respecti-
`vement 22,2 30 et 38 jours‘ apres\la premiere administration d’huil_e. Deux
`vanirnaux plus robustes ont atteint les poids de 127 et :38‘ et survécu a_u dela
`du_125". jour, mais en présentant des signes de misere pliysiologique, en
`particulier des phénomenes de paralysie du train postérieur. Quant a ceux du
`lot‘ C, pour qui la reprise de poids a éte lpratiquement .nulle,_ ils om;
`tous
`succombé en moins de 35 joursapres Papparition des ’prem_iers signes‘ de
`carence-
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`Ces resultats n’ont riexi de surprenant : selon toutevraisemblance, les traces
`de carotenes présentes dans l’huile de Crevette sont responsables de Faction.
`enregistrée sur lacroissance. Mais d’apres cette action,‘ on pouvait s’attendre
`Ea un effet inappréciable ou a peine ‘sensible sur Pévolution des lesions de
`xérophtalmie des animaux des lots B et C. ‘On sait, en efl‘et,, que la guérison de.
`ces lesions est his tardive que la reprise de poids,'et qu’une dose quotidienne
`de 47 de carotene, pourtant vnettement ‘supérieure a la dose: d’entretzen
`Javillier et M“° Emérique
`et encore suffisante pour rétablir la crois-
`sance,' nepermez queitoutjuste la gue'rz5s,on de la xérophtalmze [M“‘“ ‘L. Randoin
`et R. Netter
`Or, parmi les 16 rats recevant de l’huile’de Crevette, seuls,
`ceux_. dvu lot» A‘,-ont pu trouver dans leur ration quotidienne des quantités den
`‘carotene voisinesde 47.. Pourtant,‘ les 16 animaux sans exception ont guéri
`’ leur xérophtalmie, 14 d’en1,re eux enmoins de Iojours, deux, plus séverement
`atteints en 15 'ours. Une amelioration indéniable s’est tou'ours manifestée
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`dans les quatre jours faisantisuite a la premiere administration cl’huile
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`(3) Bull. Soc. Chim. bz'ol., 13,‘ 1931, p. 771.‘
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`U) Bull. Soc. Chim. bz'ol., 15, 1933, p. ‘-706.
`(5) Nos ‘res_ultats sont a rapprocher de ceux récemment'_publiés par P. Dubouloz,
`R. Merville et
`Chevalier (Bzgll. Soc. ‘C_'hini2.. bz'ol., 30, 1948, p. 112). Ces auteurs,‘ admi-
`nistrant a des rats carencés en vitamine A un regime incapable 5 lui seul de rétablir la
`croissance, (mt eonstaté que les accidents oculair-es,
`lout en restant caraczéristiques, '
`afiaient nettement régressé.
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`_'Dans le méme temps,‘parmi les anirnaux témoins, seuls ceux du l_ot D
`(15 U.
`de vitamine
`pro die") guérissaient leur xérophtalmie, la guérison
`étanteependant dans l’ensemb1e un peu moins rapide que pour les rats rece-
`vant de l_’hui1e'de Crevette. Quant aux animaux du lot E i(4'U. I. devitamine A
`_pro die), leurs lésions étaient encore en pleine evolution et sans amelioration
`.s,ensib_1e trois semaines aprés la premiere administration de vitarnihe. Enfin,
`tous les rats du “lot F sont inorts en présentant debs signes de- xérophtalmie
`intense.
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`-,Il ressort de ces ‘experiences q1i’une huile extraite d’uh Crustacé .d'écapode,w
`4 Penaeus foliaceus, vpéché en Méditerranée, possecle une action antixérophtal-
`mique beaucoup plus accusée que son action sur la croissance du Rat blanc ne
`permettait de le prévoir. Les traces de caroténes présentevs ne sauraient étre
`rendues a elles seules responsables de cette action. I1 estdonc vraisemblab_le
`que,- dans cette huile, existe un constituent autre que les caroténes et la vita-4
`' mine A, jouant un role dans l’activité antixérophtalmique.
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`CHIMIE BIOLOGIQUE. —‘- Sur la formation de th_yro.%z'né par action c.1e.il’iode sur
`des peptides renfermant de la tyrosine. Note de MM. JEAN Rocim et RAYMOND
`Mic11Ei_., présentée par M. Maurice Javillier.
`La formation de traces de thyroxine par incubation de solutions faiblement f
`-alclalines de diiodotyrosine éi 37° est un/ifait hien e'tabli(‘_). Par ailleurs, Faction
`de-l’iode sfurgdiverses protéines donne naissance en quantité plusoulmoins
`abohdante a de la- thyroxine, laquelle demeure Ialors r_at.tachée- aux ehaines
`peptidiques. Cette réactionporte sur environ IO pour I00 dela tyrosine» de la
`‘ ‘caséine, ma/is son rendement est beaucoup pluslfaible sur d’autres protéines (" ).
`Aussi- y~av'ait-il lien de Mrechercher comment se compoijtent a cet égard ‘des_
`dérivés de la tyrosine dans lesquels les groupements carboxyle ou amine de
`cette derniére participent; :31 des liaisons peptidiques. Il était en effet possible
`que l’état de ces groupements modifiat la réactivite de la chaine d’alanine qui
`\ les renferme et -put, ace titre, favoriser ou gener la condensation -dies restes de
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` ' '. diiodotyrosine (3 * . ,
`
`.26f.l;<I939, p. 253; ~15. BLOCK,
`(‘) P. VON Murzsxnacnsn, Ztschr. f. physiol. C/zem.,
`Journ. of biol. Chem., 135, 1940, p. 5i; T. B. Jonuson et L. B. TEWKEs3UnY,_Proc. nat.
`Acad. Sc. Washingtorg, 28, 194i, p. 73; A. E. BARKDOLL et W. F. Ross, J. amer. chem.
`Soc., 66, 1944, _p. 898; C.
`HHINGTON et R. PITT RIV.EllS, Biochem. Journ., 39, 1945,
`4
`p- 73-
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`—
`(2) J. ROCHE, R. MICHEL et M. L.mon,- Biochim. et biophys. Acta, 1, 1947;
`p._\ 453;
`R. MICHEL et. R‘. Pnr RIVERS, lbid.,il1, 1948, p.‘ 223. =
`_
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`—
`-
`(5) Le blocage du groupementi amine’ de la diiodotyrosine par 'un reste d‘acétylé
`,‘ laugmente le rendement en dérivé thyroxinien lors de l’incu_bation 51 37° de la N-ac‘étyl—'
`‘ diiodotyrosine et de l’acide N-acétyldiiodotyrosylglutamique (R. PITT Rivsns, Natnre,
`161, ‘[948, p. 308.).
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