throbber
””°2'§’7“”E THESIES
`
`PRESENTEES
`
`A LA FACULTE DES SCIENCES»
`
`DE L’UNIVERSITE DE LYON
`
`POUR OBTENIR
`
`LE GRADE DE DOCTEUR ES SCIENCES NATURELLES
`
`PAR
`
`Renée ‘Ii/[ASSONET
`Assistante :31
`la Faculté de Médecine d’Alger
`
`PREMIERE THESE :
`
`RECHERCHES SUE LA BIOCHIMIE DE UASTAXANTHINE
`
`DEUXIEME THESE :
`
`PROPOSITIONS DONNEES PAR LA FACULTE
`
`Soutenues le 22 Avril 1958 devant la Commission d’Examen
`
`MM. CORDIER .
`MENTZER.
`
`.
`
`S
`
`.
`.
`
`.
`.
`‘CHOPIN .
`DESSAUX .
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`.
`
`Président
`
`Examinateurs
`
`

`
` __3__
`
` UNIVERSITE DE LYON‘ - FACULTE DES SCIENCES
`
`
`
`Doyen honoraire : M. LONGCHAMBON
`
`PROFESSEURS HONORAIRES
`
` MM. FROMAGEOT MM. DCEUVRE
`
`LOCQUIN
`SOLLAUD
`
`
`
`1;
`«!
`I
`;

`I
`E
`};
`4'
`i‘
`
`3
`
`.
`4‘

`'
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`MM. LONGCHAMBON, Minéralogie. MM. MALECOT, Mecanique ration—
`DOUIN, Botanique.
`nelle et appliquée.
`DEJARDIN, Physique générale.
`,
`.
`.
`,
`EYRAUD H., Calcul diff.
`§Xfé‘T1\?1§,Ir1fy’Sfl'::1°g‘e app“‘1“‘°'°°
`et
`integral.
`’
`.
`'.
`.
`.
`THIBAUD, Physique atomique.
`Eggoggiggpglfifiigtifié
`CORDIER, Physiologie.
`GAUTHEER H Géologie
`KUHNER, Botanique.
`, VIRET Gé01og"ie
`‘
`PRETTRE, Chimie industrielle.
`MOUSéA
`Systématique
`DUFAY, Astronomie.
`noyadx atomiques
`'
`AUMERAS, Chimie.
`COLONGE, Chimie organique.
`BRACONNIER, Mathématiques.
`BERNARD, Physique.
`WAUTIER, Zoologie.
`BOIDIN, Botanique.
`CUEILLERON, Chimie.
`COURTY, Chimie physique.
`BOUTILLIER, Minéralogie.
`
`'
`deg
`
`_
`
`.
`
`.
`
`'
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`De LARAMBERGUE
` Doyen : M. DOUIN
`
`Assesseur : M. EYRAUD I-I.
` PROFESSE-URS '
`J("U[:’{’7/-
`
`
`
`
`
`‘
`
`
`
`
`MAITRES DE CONFERENCES
`
`. MM. DESSAUX, Physiologie.
`MESNARD, Physique génerale.
`GRANDMONTAGNE, Physique
`générale.
`TEICHNER, Chimie industrielle.
`GIGOUT, Géologie.
`"
`
`MM. CHOPIN, Chimie biologique.
`JAFFARD, Mathématiques.
`LONCHAMP, Physique.
`EYRAUD C., Chimie minérale,
`LAFOUCRIERE, Physique nu-
`cléaire.
`LAVIOLETTE, Zoologie.
`
`
` CHARGES DE COURS COMPLEMENTAIRES
`MM._ MAZENOT, Géologie.
`Mme FIASSON, Zoologie.
`
`
`MURET, Botanique.
`MM. PENNANEACH, Mathématiques.
`
`
`FIASSON, Zoologie.
`GAUTHIER J., Chimie.
`
`
`E
`TRANCHAT, Physique.
`DAVID, Géologie.
`/
`
`
`_
`I
`'
`STRIFFLING, Météorologie et
`
`
`Physique du Globe.
`
`
`
` Secrétaire : M. ROUX
`
`‘N
`
`

`
` AVANT-PROPOS
`
`
`
`'
`
`‘
`
`A MES MAITRES
`
`Assistante au laboratoire de Chimie biologique depuis de longiues
`années, nous voudrions associer dans un méme sentiment de gratitude,
`
`3
`
`—
`
`
`
`
`C’est aux conseils éclairés de M. 1e Docteur Béguet, chef de ser-
`vice 21 1’Instituth Pasteur d’A1gérie, qui nous a fait bénéficier de sa
`1
`
`|
`grande érudition, que nous devons notre orientation vers les disci-
`
`plines de laboratoire. Nous tenons a lui exprimer ici notre respec-
`tueuse admiration.
`1
`
`'
`
`.
`
`
`M. 1e Professeur Giberton qui nous y a accueillie, encouragée,
`guidée et nous a prodigué avec ses conseils affectueux les critiques les
`plus avisées.
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`‘V
`
`
`
`A LA MEMOIRE DE MES PARENTS
`
`
`
`
`M. 1e Professeur Ettori : c’est auprés de lui que nous avons acquis
`
`
`}
`1e meilleur de nos connaissances biochirniques. Pour tout ce que nous
`
`
`naissants.
`‘Lui devons, qu’i1 soit assure de nos sentiments affectueusiement recon—
`
`M.
`le Professeur Grangaud qui, des 1e début de ses recherches
`‘
`sur 1’astaxanthine nous a fait 1’honneur de nous y associer et a qui
`\
`
`
`cette these doit tout. Pour la confiance qu’i1 nous a toujours témoi—
`'
`gnée, 1’amica1e et réconfortante sollicitude qu’i1 nous a prodiguée
`
`
`en toutes circonstances, qu’i1 soit assuré de notre profonde affection.
`
`
`
`Nous voudrions mentionner tout spécialement M. Césaire, chef
`M
`de Travaux a 1’Eco1e de _Médecine de Dakar qui a suivi avec amitié
`les joives et les soucis de c_e travail.
`
`Enfin, nous ne saurions trop insister sur Yatmosphére de con-
`fiance et de cordialité du laboratoire 0111 tous les travailleurs sont unis
`amicaux.
`par des liens d’amitié. Nous adressons a chacun nos remerciements
`
`
`_
`H
`
`M
`
`
`
`
`Nous tenons tout particulierement a adresser nos remerciements :
`
`—- a M. 1e Professeur Chechan avec qui nous avons eu 1’honneu-r
`de collaborer, qui a suivi avec un arnical intérét le développement
`de ce travail, nous a aidé de ses cons-eils éclairés en nous faisant béné-
`ficier de sa grande expérience ;
`
`le Professeur D-ieuzeide, Directeur de la Station d’A—
`—— a M.
`quiculture et de Péche de Castiglione, pour 1’intérét qu’il a toujours
`témoigné a ces recherches, ses précieux conseils et Pidentification
`des espéces de notre matériél d’étude ;
`
`‘
`
`
`
`
`
`
`
`

`
`_v5__
`
`—— £1 Mlle Hamon, Chef de Travaux de Biologie générale a la
`Faculté des Sciences d’A1ger qui nous a toujours accordé son amicale
`sympathie et nous«a prodigué en toutes circonstances_ de bienvei1—
`lants et de judicieux conseils.
`
`C’est un grand honneur pour nous que M. le Professeur Co-rdier
`ait bien vou1u marquer son intérét pour ce travail et accepter la pré-
`si-dence de notre jury de thése. Nous ne saurions trop lui dire notre
`respectueuse gratitude.
`
`Nous voudrions aussi exprimer notre reconnaissance a M. le Pro-
`fesseur Mentzer, a M. 1e Professeur «Chopin et a M. 1e Professeur
`Dessaux qui ont bien voulu accepter de juger notre travail.
`
`Qu’i1 nous soit enfin permis d’évoquer avec émotion la mémoire
`du Professeur Meunier qui avait bien voulu, dés 1e début de ces re-
`cherches sur l’astaXanthine lveur Inarquer un bienveillant intérét et
`leur accord-er sa confiance.
`
`RECHERCHES SUR LA BIOCHIMIE
`
`DE L’ASTAXANTHINE
`
`

`
`_5_
`
`la
`~— 51 Mlle Hamon, Chef de Travaux de Biologie générale £1
`Faculté des Sciences d’A1ger qui nous a toujours accordé son amicale
`sympathie et nousa prodigué en toutes circonstances. de bienv-ei1—
`lants et de judicieux conseils.
`
`C’est un grand honneur pour nous que M. 1e Professeur Cordier
`ait bien, voulu Inarquer son intérét pour ce travail et ace-epter la pré—
`sidence de notre jury de these. Nous ne saurions trop lui dire notre
`respectueuse gratitude.
`
`Nous voudrions aussi exprimer notre reconnaissance 5:1 M. le Pro-
`fesseur Mentzer,
`51 M. 1e Professeur -Chopin et
`:31 M.
`Ive‘ Prof-esseur
`Dessaux qui ont bien voulu accepter de juger notre travail.
`
`Qu’i1 nous soit enfin permis d’évoquer avec émotion la mémoire
`du Professeur Meunier qui avait bien voulu, dés 1e début de ces re-
`cherches sur Pastaxanthine leur marquer un bienveillant intérét et
`leur accorder sa confiance.
`
`RECHERCHES SUR LA BIOCHIMIE
`
`DE’ L’ASTAXANTH1NE
`
`

`
`__g_.
`
`s’agit de Pastaxanthine, (83) caroténoide a noyau oxygéné classique-
`ment considéré comme dépourvu d’activité vitaminique ne devaient.
`pas manquer de soulever d’importants problemes biochimiques.
`
`C’est a leur étude que sont consacrées ces recherchves poursuivies
`depuis plus de dix ans au laboratoire de Clhimie biologique de la
`Faculté de Médecine et de Pharmacie d’Alger. J’ai ‘eu 18 Lloie d’y étre
`associée des l’origine et ce travail s’intégre a’leur ensemble.’ Sans
`doute en effet n’était—il pas sans intérét cle reunir en un memoire
`les renseignements jusqu’ici fragmentaires sur le matériel d’étude,
`la technique des essais biologiques, les résultats qui établiss-ent la d1S—
`sociation entre 1’activité antixérophtalmique et 1’action sur la crois-
`sance.
`
`Mais d’autre part s’i1 est bien vrai que chez le Rat blanc carencé
`nour des dos-es quotidiennes de 5 51 10 pg d’astaxanth1ne, lactlon sur
`l’accroissement pondéral est nul,
`i1 n’en est plus de meme lorsque
`1a quantité adminiistrée est triple ou quadruple. On obtient alors une
`croissance norrnale sans la moindre adjonctlon au‘reg1rr1e de V’1ta-
`mine ou provitarnine A. 11 est donc possible d aborder letude dune
`authentique carence en vitamine A chez 1’animal adulte vet d’eXp1o—
`rer en particulier les troubles des fonctions de reproduction.
`
`-I1 était en outre intéressant d-e préciser la localisation du pig-
`ment dans Porganisme du Rat traité, de faire l’étude anatomo—patho—
`logique des animaux en. experience et de rechercher, en particulier
`dans le foie, si 1’admin1strat1on d’astaXan.th1ne ne pT0)70C1l1e P35 13
`formation et la mise en réserve de V1l‘.aIT111’1'e A. Nos resultats mon-
`trent qu’i1 n’en est rien ce qui conduit a attribuer 51
`l’astaxanthine
`une activité spécifique.
`
`Par ailleurs, Pastaxanthine, principal pigment des Crustécés 59
`trouve en abondance dans la nourriture des poissons. Dans la deu—
`xiérne partie de notre travail, nous avons etudie ’les’eff~ets de ladm1—
`nistration de pigment a un petit cyprrnodontide deau douce Garn-
`busion holbrooki Grd. Nous avons pu alnsi constater la neoformalllon
`de vitamine A a partir de l’astaXanth1ne qui apparait alors comme
`une provitamine A pour Gambusia. holbrooki.
`
`INTRODUCTION
`
`...la science biologique peut souvent retrouver
`par la considémtion du gromol nombre le camc-
`tére ole rigueur que paratt d’abord lui
`faire
`perdre la fluctuation indéviduelle.
`
`André DOGNON.
`
`Les études sur Favitaminose A ont de longue date établi que parmi
`les s1’gn‘es de la carlence, les manifestations les plus constantes et les
`plus evidentes etaient 1’arrét de Paccroissement pondéral et l’atteinte
`de 1’oeil et d_e ses annexes ; Padrninistration de vitaminve A ou de sub-
`stance douee d’act1vité vitaminique A se traduit chez 1’anima1 carencé
`par la reprise de p01dS blentot su1v1‘e de la regression et de la guéri-
`son ‘des lesions oculaires. Ce double caractére devait faire donner a
`la vitamine A le nom de Vitamine de croissance antixérophtalmique.
`
`Lorsqu’a la suite des travaux de Karrer la structure de la vita-
`mine A (ou axérophtol ou rétinol) a été élucidée, il est apparu que
`lfactivité vitaminique était trés étroitement liée A la constitution chi-
`mlque et c’est une notion aujourd’hui classique que tous les facteurs
`susceptibles de prévenir ou guérir la carence sont chimiquement appa-
`rentés a la vitamine A. On peut meme ajouter qu’ils ne sont doués
`d’actiVité que dans la mesure ou 1’organisme est susceptible de les
`convertir en axérophtol
`:
`toutes les substances qui ont en commun
`avec le rétinol la propriété de rétablir la croissance et de guérir la
`xérophrtalmile chez 1’animal carencé,.possédent en effet xdans
`leur
`édifice moléculaire le groupement axérophtyle :
`
`CH3
`
`CH3
`
`"‘
`
`— CH3
`
`-
`
`we
`:
`
`CH.— CH
`
`- c’est—a—d_ire une rnolécule de vitamine A en puissance (*).
`
`d’hépatopancréas
`huiles
`les
`la mise en évidence dans
`Aussi
`d’Aristeom~orpha foliacea Risso, d’une substance qui — a certaines
`doses au moins — manifestechez le. Rat blanc carencé en vitamins A
`une action électivement antixérophtalmique,
`la démonstration qu’i1
`
`(*) La vitamine A, des poissons d’eau douce a cependant une double liai-
`son supplémentaire en 3-4.
`
`

`
`PREMIERE PARTIE
`
`CI-IAPITRE
`
`I
`
`SEUQNHCETTELERETAM
`
`

`
`Fig. 2. — Aristeus antennatus - RISSO
`a) Oomwpace de la femelle
`b) ROSWG (1% male
`c) Mawille I
`
`'
`
`Fig_ 1_ _ Aristeomorpha foliacea.
`a) Oephalothorax de la fémezze
`b) Rostre du mdle
`c) Maxille I
`
`- RISSO
`
`

`
`MATERIEL D’ETU'DE
`
`_Les especes d-e crustacés qui ont fourni les pigments étudiés ap-
`parnennent a 1’or.dre des décapodes. ‘Ce sont
`:
`
`——- trois Penaeidae :
`
`Aristeomorpha foliacea, Risso
`Ar1steus antennatus, Risso
`Parapenaeus longirostris, H. Lucas ;
`—— un Pandalidae :
`
`Plesionika edwarsii, Brandt ;
`
`— un Scyllaridae :
`Scyllarus latus, Latr.
`
`A titre de comparaison nous avons effectué quelques détermina-
`tions sur Squilla mantis, Latr., qui est un stomatopode et nous avons
`cru devoir rapporter les données bibliographiques relatives e la teneur
`en vitamine _A de diverses especes d’Euphausiaces.
`
`A. ,— REPARTITION G‘EOG‘RAPH'IQUE
`DONNEES ECOILOGIQUES (1)
`
`— Aristeomorpha foliacea, Risso.
`En dehors des cétes algérienn-es, cette crevette est rencontrée en
`quelques points de la Méditerranée (Sardaigne, Sicile) et, dans 1’At-
`lantique, on la retrouve au large des cot-es marocaines. Elle ne parait
`pas remonter au—dessus de 400 metres. Le chalut qui ramene de gros-
`ses quantités vd’Aristeus antennatus par des fonds d-e 300, 350 -et 400
`metres, péche fort peu d’Aristeomorpha foliacea.
`
`—- Aristeus antennatus, Risso.
`
`Cet animal parait assez localisé dans la Méditerranée, les régions
`tempérées et subtropicales de l’Atlantique oriental depuis 1e Portugal
`jusqu’aux iles du,-Cap Vert. C’est une espece meso-abyssale. Les cha-
`lutiers sur les cétes algériennes en font de fructueuses péches entre
`300 et 400 metres et seulement £1 ces profondeurs.
`
`— Parapenaeus longirostris, H. Lucas.
`
`Tres répandue en Méditerranée, cette espece lest capturée au large
`\
`d’A1ger et d’Oran, entre 200 -et 300 metres. Elle est abon-dante au Ma-
`-roc entre 200 et 400 metres (Gruvel)
`(96). On la rencontre aussi a
`partir de 70 a 80 metres.
`
`(_1) Ces brefs rappels ont été empruntés essentiellement a‘Argi1as (2) et
`a Dieuzeide (43).
`
`Fig. 3. —- Parapenaeus longirostris - H. LUCAS
`
`a) Oampace de la femelle
`b) Rostre du mdle
`c) Maxille I
`
`

`
`__ 16 __
`
`—— Plesionika edwarsii, Brandt.
`
`Cette espece rest capturée avec Aristeus antennatus et Aristeomor-
`pha foliacea par des fonds -entre 200 et 500 metres.
`
`— Scyllarus latus, Latr.
`
`Cette espece trouvée en Méditerranée se rencontre aussi dans
`l’Atlantique ; elle vit au voisinage des fonds, entre 4 et 10 metres.
`
`—— La Squille (Squi1la mantis, Latr.) vit sur des fonds sab1o-
`vaseux, mais surtout vaseux, au voisinage .du littoral et ne descend
`guere au-dela de 100 metres. /C’est un carnassier menant une
`vie
`fouisseuse, mais chassant d’autres crustacés pendant la nuit.
`
`B. —— MORPHOLOGIE
`
`C’est £1 Bouvier (10), que l’on doit le premier travail d’ensemble
`sur la morphologie des penaeidae. Argilas (2) sous la direction de
`Boutan a spécialement étudié les especes des cétes algériennes. Dieu-
`zeide (43) a consacré une mgnographie a ces memes especes. C’est
`2'1 ses recherches sur la faune du fond chalutable de la baie de Casti-“
`glione (44) qu’ont été empruntées les données’ se rapportant aux
`Pandalidae.
`
`' —- Aristeomorpha foliacea est une crevette de grande taille attei-
`5
`gnant 20 centimetres de long. Elle est facile a reconnaitre par les
`seuls caracteres du rostre qui porte dorsalement 9 dents chez la fe-
`mell-e, 6 chez le male (figure 1). Arisfveomorpha foliacea est rouge
`sombre, avec des reflets violacés. La pigmentation inégale, vest plus
`intense dans la région branchiale et la région marginalve de la partie
`inférieure de la carapace. Le pigment rouge est
`localisé dans
`les
`chromatophores du derme dont
`les pseudopodes s’a1longent
`jusqu’a
`la couche ’ex.terne de la carapace ou épicuticule. Sous la carapace, se
`trouve une couche épidermique surmontant le derme‘(*) ; une mem-
`brane conjonctive sépare le derme de la cavité centrale. La poche
`stomacale (constituée par l’union d’une poche cardiaque wet d’une po-
`che pylorique) et
`l’intestin sont entierement enveloppés d’une gaine
`conjonctive elle-meme fortement pigmentée.
`‘On retrouvie également
`ce pigment rouge au niveau des branchies et des appendices (anten-
`nules, antennes, maxillipedes, maxilles).
`
`la
`l’on élimin-e par grattage le conjonctif rouge -enveloppant
`Si
`poche stomacale, celle-ci se présente sous forme d’une membrane
`bleue tirant sur le mauve. Les glandes génitales d’abord blanche-
`tres, deviennent progressivement colorées au fur et a mesure du dé-
`veloppement des oeufs
`; grisatres au premier stade,
`les oeufs évo—
`luent vers le violet
`21 la maturation.
`
`— Aristeus antennatus, Risso : sa taille est généralement un peu
`inférieure a celle d’Aristeomorpha ; on trouve_ cependant des speci-
`mens atteignant 20 sentimetres. Le rostre porte trois dents sur le bord
`dorsal dans les deux sexes, ce qui différencie nettement Aristeus an-
`tennatus d’Aristeomorpha foliacea (figure 2).
`
`(*) L’ensemble est appelé improprement hypoderme.
`
`Arist-eus antennatus est d’un rouge lavé avec des taches viola-
`cées au niveau de la carapace céphalothoracique et de 1’abdomen.
`Chez Aristeus «antennatus,
`les oeufs passent du rose oyclamven au
`mauve franc a la maturation.
`
`—- Parapenaeus longirostris, H. Lucas : cettve espece est nette-
`ment plus petite que les deux précédentes. Elle mesure en moyenne
`8 a 10 centimetres. Son -rostre est a 8 dents et présente des differences
`sexuelles peu marquées (figure 3). C’est une crevette rose pale. Com-
`me chez les deux autres Penaeidae, on trouve entourant
`la poche
`gastrique, une gaine conjonctive pigmentée en rouge. Les glandes
`génitales -et leur -contenu ont une coloration bleu-verdatre dont l’in-
`tensité s’accentue au fur- et mesure du développement des oeufs.
`—— Plesionika‘ edwarsii, Brandt
`(ancien Pandalus
`narval H.
`Milne-Edwards)
`: C’est un Pandalidae de petite taille et de couleur
`rose-pale ; il se reconnait a la longueur de son rostre et aux dente-
`lures de celui-ci (figure 4).
`
`/
`
`/76‘. 4
`
`-
`
`P155/'oA//‘A/A EDWARDS//'. Brandt
`
`leurs oeufs ;
`les Pandalidae portent
`A l’inverse des Penaeidae,
`ils -se présentent sous forme d’une masse granuleuse bleu vif tout a
`fait earactéristique. Les femelles sont oeuvées d-e Janvier a mai.
`—— Scyllarus latus, Latr. est un Décapode atteignant 30 £1 40 cen-
`timetres de long’. Sa couleur est rouge brun. La femelle porte ses
`oeufs.
`'
`
`—- Squilla mantis, Lair. est un Stomatopode dont la taille est de 12
`A 15 centimetres. L’abdomen est
`tres large proportionnellement au
`céphalothorax ; la carapace, relativement courte, ne recouvre que les
`quatre premiers segments thoraciques. Le rostre est constitué par une
`petite plaque articulée. Les appendices thoraciques sont
`tres parti-
`culiers ;
`la _deuxieme paire de péreiopodes est r-eprésentée par une
`patt=e ravisseuse .de grande taille. La pigmentation rouge orangée est
`tres inégalement répartie : certains articles sont fortement pigmen-
`tés tandis que d’autres sont incolores. Les segments thoraciques sont
`
`2
`
`

`
`._ 16 __
`
`_17__
`
`-— Plesionika edwarsii, Brandt.
`
`Cette espece est capturée avec Aristeus antennatus et Aristeomor-
`pha foliacea par des fonds -entre 200 et 500 metres.
`
`-— Scyllarus latus, Latr.
`
`Cette espece trouvée en Méditerranée se rencontre aussi dans
`1’Atlantique ; elle vit. au voisinage des fonds, entre 4 et 10 metres.
`
`-— La Squille (Squi11a mantis, Latr.) vit sur des fonds sable-
`vaseux, mais surtout vaseux, au voisinage .du littoral et ne descend
`guere au-dela de 100 metres. C’est un carnassier menant une
`vie
`fouisseuse, mais chassant d’autres crustacés pendant la nuit.
`
`B. —— MORPHOLOGIE
`
`C’est a Bouvier (10), que l’on doit le premier travail d’ensemble
`sur la morphologi-e des penaeidae. Argilas (2) sous la direction de
`Boutan a spécialement étudié les especes des cétes algériennes. Dieu-
`zeide (43) a consacré une mgnographie a ces memes especes. C’est
`2'1 ses recherches sur la faune du fond chalutable de la baie de «Casti-
`glionev (44) qu’ont été empruntées les données se rapportant aux
`Pandalidae.
`
`'—- Aristeomorpha foliacea est une crevette de grande taille attei-
`gnant 20 centimetres de long. Elle est facile £1 reconnaitre par les
`seuls caracteres du rostre qui porte dorsalement 9 dents chez la fe-
`melle, 6 chez le male (figure 1). Aristeomorpha foliacea est rouge
`sombre, avec des reflets violacés. La pigmentation inégale, «est plus
`intense dans la région branchiale et la région marginale de la partie
`inférieure de la carapace. Le pigment rouge est
`localisé dans
`les
`chromatophores du derme dont 1-es pseudopodes s’allong<ent
`jusqu’a
`la couche 'ex,terne de la carapace ou épicuticule. Sous la carapace, se
`trouve une couche épidermique surmontant le derme'(*) ; un-e mem-
`brane conjonctive sépare le .derme de la cavité centrale. La poche
`stomacale (constituée par 1’union d’une poche cardiaque vet d’une po-
`che pylorique) et l’intestin sont entieremen-t enveloppés d’une gaine
`conjonctive e11e—mem-e fortement pigmentée.
`‘On retrouve également
`ce pigment rouge au niveau des branchies et des appendices (anten-
`nules, antenn-es, maxillipedes, maxilles).
`
`la
`l’on éliminre par grattage 1e conjonctif rouge ‘enveloppant
`Si
`poche stomacale, cel1e—ci se présen-te sous forme d’une membrane
`bleue tirant sur le mauve. Les glandes génitales d’abord blancha—
`tres, d-eviennent progressivement colorées au fur et a mesure du de-
`veloppement des oeufs ; grisatres au premier stade,
`les oeufs évo-
`luent vers le violet
`£1 la maturation.
`
`—- Aristeus antennatus, Risso : sa taille est généralement un peu
`inférieure a celle d’Aristeomorpha ; on trouve. cependant des speci-
`mens, atteignant 20 sentimetres. Le rostre porte trois dents sur le bord
`dorsal dans les deux sexes, ce qui différencie nettement Aristeus an-
`tennatus d’Aristeomorpha foliacea (figure 2).
`
`C’) L’ensemb1e est appelé improprement hypoderme.
`
`Aristeus antennatus est d’un rouge lavé avec des taches viola-
`cées au niveau de la carapace céphalotihoracique et de 1’abdomen.
`Chez Aristeus ‘antennatus,
`les oeufs passent du rose oyclamen au
`mauve franc a la maturation.
`—— Parapenaeus longirostris, H. Lucas : cett-e espece est nette-
`ment plus petite que les deux précédentes. Elle mesure -en moyenne
`8 a 10 centimetres. Son rostre est a 8 dents et présente des differences
`sexuelles peu marquees (figure 3). C’est une crevette rose pale. Com-
`me chez les deux autr-es Penaeidae, on trouve entourant
`la poche
`gastrique, une gaine conjonctive pigmentée en rouge. Les glandes
`génitales et leur contenu ont une coloration bl-eu-verdatre dont 1’in-
`tensité s’accentue au fur» et mesure du développement des oeufs.
`—— Plesionika‘ edwarvsii, Brandt
`(ancien Pandalus
`narval H.
`Milne-Edwards)
`: C’-est un Pandalidae de petite taille et de couleur
`rose—pale ; il se reconnait a la longu-eur de son rostre et aux dente-
`lures de ce1ui—ci (figure 4).
`
`FIG‘. 4
`
`— P153/'0/\//M £0wA/205//I Bvandt
`
`leurs oeufs \;
`les Pandalidae portent
`A 1’inverse des Penaeidae,
`ils se présentent sous forme d’une masse granuleuse bleu Vlf tout a
`fait caractéristique. Les fem-elles sont oeuvees d-e Janvier a ma1.
`— Scyllarus latus, Latr. est un Décapode atteignant 30 a 40 cen-
`timetres -de long. Sa couleur est rouge brun. La femelle porte ses
`oeufs.
`'
`
`— Squilla mantis, Latr. est un Stomatopode dont la taille est de 12
`51 15 centimetres. L’abdomen est
`tres large proportionnell-ement au
`céphalothorax ; la carapace, relativement courte, ne recouvre que les
`quatre premiers segments thoraciques. Le rostre est constitué par une
`petite plaque articulée. Les appendices thoraciques sont tres parti-
`culiers ; 1a_deuxieme paire de péreiopodes est représentée par une
`patte ravisseuse .de grande taille. ‘La pigmentation rouge orangée est
`tres inégalement répartie : certains articles sont fortement pigmen-
`tés tandis que d’autres sont incolores. Les segments thoraciques sont
`
`

`
`
`
`__19_
`
`de celle des Penaeidae: la masse conjonctive rouge est présente seu- ‘
`lvement a la base de la poche. Les oeufs, abondants, sont retenus par
`la femelle au niveau des premiers appendices abdominaux.
`Toutes ces espéces sont riches en pigments dont
`l’étude qui va
`suivre montrera d’ailleurs 1’étroite parenté.
`
`C. —— ETUDE BIO*LO+(§IQUE
`Le principal pigment caroténoid-e des crustacés a été successive-
`ment décrit sous les noms de crustacéorubine (117), de zooérythrine
`(165), devitellorubine (150), de tétronérythrine (148),
`d’haema—
`tochrome (104) et enfin d’astacéne (ou astacine)
`(131). Kuhn et
`Sorensen (132) cependant montrent que la plupart des procédés d’ex- -
`traction provoquent une altération et que l’astacéne est en réalité
`un produit d’oxydation du pigment naturel auquel ils ont donné le
`nom d’astaxant'hine.
`
`siacés, ordre voisin des Décapodes ont été trés soi-
`Lsrsn-eliltlpléffildiés par Kon (124), Fisher -et coll.
`(58)
`(60). En
`gneus
`E
`h usiaces sont abondants dans le « Krill » dont se nour-
`6-ffet les
`111)p1 3} es Aussi bien dans les espéces péch-ées que -dans celles
`nS'Sent’1esda eHl’estomac les teneurs en vitamine A se sont révélées
`pre1§v?esb1an.s nt
`lus elevées que chez tous les autres crustacés
`conslqela Emetab1er;u ci—d»essous (tableau I) reproduit d’aprés Kon,
`exar'mneS'e feait que du point de vue de leur teneur en vitamine A
`:3:1}1'g‘i:hz§usiaces occupent une place tout £1 fait prépondérante.
`
`‘
`1
`1
`1'
`t’
`ét’ précisée, c’est toujours au
`Dumé: lléwrillefllflléesgutrguxggalasziigg-étotalité de la vitamine (Eisher,
`.
`mveaet Thompson (58)
`(60), Batham, Fisher, Henry, Kon et Thomp-
`Kt-,)1n(5) Fisher Kon Plack et Thompson (61). Les tableaux II, III,
`‘O
`1
`’
`’
`I
`IV sont suggestifs 5. cet égard.
`
`TABLEAU I
`
`
`
`
`
`
`(d’apres KON (126)
`
`Teneurs en Vitamine A des Crustaces marms
`
`
`
`La constitution chimique de l’astaxanthine établie par les tra-
`vaux die Karrer (120) montre que c’est le 3 — 3’ dihydroxy 4 —— 4’
`dicéto, (5 carotene. Tischer (225) en a le premier fixé les caractéris—
`tiques spectrales (spectre a large bande avec un maximum unique
`situé a A = 492 mp. dans la pyridine (*).
`L’astaxanthine, qui est trés largement répandue dans la nature
`
`se rencontre dans un nombrie considerable d’espéce~s animales et végé—
`
`
`Espéces ou groupes
`Iflfiéi
`Nom ordinaire
`tales (133), (121), (161), (67). Chez les crustacés,
`le pigment existe
`
`
`Ea
`la fois sous forme libre, estérifiée et sous forme de chromopro-
`téidees diversement colorés,
`t-els que l’ovoverdine des oeufs (217) et
`la crustacyanine de la carapace du homard (237). Dans toutes les
`espéces que nous avons ,étudiées, nous avons identifié Pastaxanthine
`et mis en évidence la présence des trois formes. Avant d’-en rappor-
`ter les caractéres physico-chimiques (cf. p. 27)
`i1 convient de dis-
`cuter une autre question d’importance : celle de la présence éven-
`tuelle des caroténes et de la vitamine A chez les crustacés.
`
`
`
`
`'78
`‘513
`16,5
`14’1
`3-9
`3,9
`3:3
`3.3
`
`A.M.
`A
`A
`A
`A
`P
`P
`P
`
`Euphausiafipé

`’>


`”


`
`Meganyctiphanes norvegica
`Thiisanoessa raschii
`Thysanoessa inermis
`Thysanoessa. gregaria
`Stylocheiron elongatus
`Stylocheiron maximum
`Euphausia. pacifica
`Nematoscelis difficilis
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`1° VITAMINE A ET CAROTENES CHEZ LES CRUSTACES
`a.) VITAMINE A
`
`Historique
`
`La question de la présence éventuelle de la vitamine A chez les
`crustacés mérite ‘en effet d’étre examinée avec le plus grand soin,
`car elle peut permettre d’aborder le probléme general de l’origine
`de ce facteur vitaminique dans le régne animal.
`Lederer (136), Euler, Hellstrom et Klussmann (53), ne trouvent
`pas de vitamine A chez les Copépodes ; Kon et Thompson (127)
`( 128), Fisher, Kon et Thompson (59) obtiennent
`le méme résultat
`négatif sur trois espéces de Copépodes, ainsi que sur deux espéces
`d’Amphipodes et une de Cladocére.
`Wald (234),
`le premier démontre la présence de vitamine A
`dans les yeux du homard. Fisher, Kon let Thompson (60) retrouvent
`la vitamine chez quatorze espéces des Décapodes.
`
`
`
`
`
`
`Thysanoessa spinifera
`onisimus plautus
`Euphausia superba
`syrrhée crenulata
`caridea
`(17 espéces)
`Anomura
`( 7
`>>
`)
`Penaeidae
`
`.
`
`2:3
`23
`2:0
`037
`0,81
`0:3
`0,15
`
`P
`A
`An
`A
`A, P,M
`A’M
`A, M
`
`.»
`Amphlpéde,
`Euphajuslace
`A“‘Ph‘¥’°d°
`Crevettes
`Pagures
`Crevettes
`
`0,09
`0,09
`0,03
`
`A,M
`A
`A, P,M
`
`Isopodes
`C°DeP°deS
`Crabes
`
`Hméards,
`MyS1da(.:eeS
`Branchiopodes
`
`A
`A’M
`
`
`
`0,02
`néant
`,,
`
`Isopoda
`Copepoda
`Brachyura
`
`( 3
`( 3
`( 9
`
`Astacura
`Mysidacea
`Branchiopedia
`
`( 2
`( 5
`


`,,
`
`>>
`
`)
`)
`)
`
`)
`
`>>
`
`)
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`
`P : Pacifique
`
`M : Méditerranée.
`
`
`
`(476, 493 et 513 my dans la pyridine) dé-
`(*) Le spectre EL trois maxima.
`crit par Kuhn, Sténe et Sorensen (133) est selon Wal
`(235) certainement en-
`taché d’erreur.
`A 1 Aflanuque
`
`An : Antarctique
`
`

`
`'
`
`_21_
`
`TABLEAU IV
`
`(d’aprés KON (126)
`
`’ Distribution de la vitamine A dans les organes
`de Meganyctiphanes norvegica (Euphausiacés)
`
`
`
`-— 20—_
`
`TABLEAU 11
`
`(d’aprés BATI-IAAM et coil.
`
`(5)
`
`Distribution de la vitamine A dans les organes
`des Euphausiaces et des Décapodes
`
`Vitamine A
`
`‘
`Especes
`
`Poids moyen
`d’un spécimen
`‘
`corps
`entier
`mg.
`
`yeux
`mg.
`
`c3:t:n1,1e.dans
`peclmen
`corps
`entier
`yeux
`Mg.
`0g.
`
`K
`
`.
`Vita"
`(rimne A
`es yeux
`D- 100
`
`Meganyctiphanes norvegica.
`>>


`
`Thysanoessa raschii
`Carcinus maenas
`Eupagurus bernhardus
`
`’
`
`60,0
`280,0
`400,0
`500,0
`60,0
`4.100,0
`4.100,0
`
`0:15
`
`0,33
`1,3
`4,4
`7 5
`1:65
`0
`o
`
`0,3
`1,26
`4,3
`7,35
`1 6
`0,45
`
`TABLEAU III
`
`(d’aprés KON (125)
`
`1
`
`’
`
`Distribution de la vitamine A dans les organes
`des Euphausiacés et des Décapodes
`
`V't .
`‘
`.
`,
`1 “mne A
`Quantite tot.
`'
`
`E é
`sp ces e
`
`t
`
`organes
`
`.
`
`.
`
`4
`
`03-
`
`gu .
`
`0,15 .
`363,0
`
`__
`97
`
`
`
`
` Lipides
`1
`
`p‘ 100
`
`Vitamine A Vitamine A
`
`
`en gr.
`par organe
`
`en ,,g.
`par gr
`
`
`
`.
`.
`.
`.
`
`.
`.
`.
`.
`
`.
`.
`.
`. ..
`. ..
`.
`.
`
`
`
`0
`0
`166
`
`. L
`
`I-Iépatopancréas .
`Estomac
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`Yeux (paire)
`.
`.
`.
`Reste du corps .
`
`
`
`
`
`
`’eXamen de ces résultats fait apparaitre qu’en dehors des Eu-
`phausiacés caractérisés par des teneurs exceptionnelles, la vitamine A
`n’existe chez les autres crustacés qu’a 1’état de traces (0,15 ug. par
`gramme chez les Penaeidae, cf. tableau I) 'ou fait cornplétement dé.—
`faut. Lorsqu’e11e est présente, elle est essentiellernent concentrée au
`niveau de 1’oei1, la quasi totalité de la vitamine de Yorganisme tout
`entier étant contenue -dans cet organe.
`
`Partvle expérimentale
`
`Matériel et techniques.
`
`-4
`
`Thysanoessa _ra.schii
`Corps moins les yeux .
`Yeux
`.2 . . .
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`. . .
`Meganyctiphanes norvegica.
`Corps moins les yeux '.
`Yeux
`.
`. . .
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`Crangon allmani
`Corps moins les yeux . .
`Yeux
`-.
`.
`. . .
`.
`.
`.
`. . . .
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`Eupagurus bernhardus
`Corps moins les yeux .
`Yeux
`,
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`. . . . .
`.
`.
`Nephrops norvegicus
`Corps moins les yeux . .
`Yeux
`.‘.
`. . . . .
`.
`.
`.
`.
`. . .
`.
`.
`.
`.
`Cancer pagurus
`Corps moins les yeux .
`Yeux
`.
`.
`. . .
`.
`.
`. . .
`.
`. . . .
`.
`.
`Maia squinado
`Corps moins les yeux . . .
`Yeux
`.
`.
`. . .
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`. ..
`. ..
`
`. ..
`.
`.
`.
`
`0,03
`0,96 paire
`
`0,15
`2,45
`
`0,05
`0,06
`
`0
`0,36
`
`0,54
`0,36
`
`0,3
`0
`
`0
`0,63
`
`0,36
`429,0
`
`0,15
`36,3
`
`0
`205
`
`0009
`0,34
`
`003
`0
`
`0
`215
`
`_
`94
`
`_
`55
`
`_
`100
`
`_
`40
`
`__
`0
`
`100
`
`La recherche et le dosage de la vitamine A sont effectués par
`la réaction de Carr et Price (19) au trichlorure d’antimoine en solu-
`tion chloroformique. On mesure Pabsorption au spectrophotométre
`ole Beckman en suivant la décoloration en fonction du temps suivant
`la technique de Meuni-er et Raoul
`(167)
`(*). Pour les mesures en
`série, un photocolorimétre a cellule photoélectrique a été également
`utilisé : des controles -expérimentaux ont permis de Vérifier que la sen-
`sibilité et la fidélité de l’appareil permettaient les dosages avec une
`précision suffisante.
`'
`
`La technique a été élaborée pour la recherche de la vitamine A
`dans Phépatopancréas d’Aristeomorpha foliacea. Le mode opératoire
`qui va étre décrit est valable pour tous les autres organes et tissus.
`Lorsque des variantes devront étre introduites, elles seront mention-
`nées =5 propos de chaque cas -particulier. Toutefois signalons des main-
`tenant que pour chaque extrait un controle a été effectué par spec-
`‘rrophotométrie dans l’ultra—vio1et.
`
`(*) La mesure est effectuée fa. )\ = 620 m0,
`
`(E
`
`1 %
`
`1 cm
`
`: 5070)
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`.
`
`.
`
`. ..
`. ..
`
`. ..
`. ..
`
`. ..
`. ..
`
`. ..
`. ..
`
`. ..
`
`

`
`—22-—,
`
`ARISTEOMORPHA FOLIACEA
`I-Iépatopancréas.
`
`la
`saponifiés par
`Saponification : 10 g. d’hépatopancréas sont
`potasse en solution aqueuse a 60 p. 100 (1 ml. par gramme de tissu)
`selon la ‘technique de Lewis et Bodansky (140). La saponification est
`poursuivie au bain-marie pendant 20 minutes et
`sous
`atmosphere
`d’azote. Le contenu du ballon est rapidement refroidi, repris par un
`mélange alcool — eau (1 : 2) et épuisé trois fois a l’éther de pétrole.
`Les solutions éthéro-pétroliques réunies, lavées a l’eau distillée, puis
`a la potasse aqueuse a 3 p. 100 et de nouveau a l’ea~u' distillée (50, 50 -et
`50 ml. d’eau distillée) sont déshydratées par contact avec du sulfate
`de sodium anhydre. La solution éthéro—pétrolique est finalement éVa—
`porée sous vide partiel et en atmosphere d’azote. Le résidu est repris
`par 1 ml. de chloroforme rectifié et conservé sur chlorure de cal-
`cium.
`
`Réaction de Carr et Price : A la solution cvhloroformique, on
`ajoute 0,5 ml. d’anhydride acétique, puis 5 ml. de réactif de Carr et
`Price. Une coloration se développe dont on mesure l’absorption a la
`15° seconde,
`les suivantes de 30 en 30 secondes jusqu’a 2 minutes.
`On construit la courbe cinétique et on extrapole graphiquement au
`temps zéro.
`
`Résultats : On constate d’emblée que, ni la couleur, ni la ciné-
`tique ne sont caractéristiques de la vitamine A (168). En effet, on
`obtient une coloration verdatre qui vire au vert franc en augmentant
`d’intensité et l’allur~e seule de la courbe montre qu’il ne peut s’agir
`de vitamine A (fig. 5 — courbe I).
`Controle experimental (77). I1 consiste a effectuer le dosage sur
`la meme huile additionnée de quantités connues de vitamine A.
`A 10 g. d’hépatopancréas, on ajoute 30 u

This document is available on Docket Alarm but you must sign up to view it.


Or .

Accessing this document will incur an additional charge of $.

After purchase, you can access this document again without charge.

Accept $ Charge
throbber

Still Working On It

This document is taking longer than usual to download. This can happen if we need to contact the court directly to obtain the document and their servers are running slowly.

Give it another minute or two to complete, and then try the refresh button.

throbber

A few More Minutes ... Still Working

It can take up to 5 minutes for us to download a document if the court servers are running slowly.

Thank you for your continued patience.

This document could not be displayed.

We could not find this document within its docket. Please go back to the docket page and check the link. If that does not work, go back to the docket and refresh it to pull the newest information.

Your account does not support viewing this document.

You need a Paid Account to view this document. Click here to change your account type.

Your account does not support viewing this document.

Set your membership status to view this document.

With a Docket Alarm membership, you'll get a whole lot more, including:

  • Up-to-date information for this case.
  • Email alerts whenever there is an update.
  • Full text search for other cases.
  • Get email alerts whenever a new case matches your search.

Become a Member

One Moment Please

The filing “” is large (MB) and is being downloaded.

Please refresh this page in a few minutes to see if the filing has been downloaded. The filing will also be emailed to you when the download completes.

Your document is on its way!

If you do not receive the document in five minutes, contact support at support@docketalarm.com.

Sealed Document

We are unable to display this document, it may be under a court ordered seal.

If you have proper credentials to access the file, you may proceed directly to the court's system using your government issued username and password.


Access Government Site

We are redirecting you
to a mobile optimized page.





Document Unreadable or Corrupt

Refresh this Document
Go to the Docket

We are unable to display this document.

Refresh this Document
Go to the Docket